LE MASSEUR KINESITHERAPEUTE : « Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours »
D’après divers témoignages, la kinésithérapie c’est :
"Petit moment de détente et de bien être", Elise-informaticienne
"Le kiné est le médecin du corps, le réparateur corporel", Vanessa-commerçante, "l’écoute du corps", Sandrine
"La kiné c’est le massage, le bien être mais aussi la rééducation, la musculation afin d’apprendre ou de réapprendre à mobiliser son corps", Elodie infirmière
"La santé au cœur de nos mains", Annick, kinésithérapeute
"Le plus beau métier de communication verbale et non verbale, 42 ans de carrière et HEUREUSE chaque matin d’aller au travail", Amura, kinésithérapeute
Du nourrisson à la personne âgée, du sédentaire au sportif, de la rééducation après un traumatisme, une naissance, et bien d’autres, le masseur-kinésithérapeute est un professionnel de santé paramédical qui a un terrain d’action très varié, très vaste et souvent mal connu. La formation continue après le diplôme d’état, permet d’enrichir la pratique ou de spécialiser certains praticiens dans différents domaines tels que :
- l’ostéopathie,
- les troubles de l’équilibre,
- Les pathologies neurologiques (parkinson, sclérose en plaque, myopathie, hémiplégie…)
- Les troubles périnéo-sphinctériens (rééducation du post-partum, des troubles urinaires et anaux),
- Les troubles respiratoires (bronchiolite, bronchite chronique, pneumopathie…)
- Les troubles cardio-vasculaires, la réadaptation à l’effort
- Les pathologies rhumatismales (arthrose, polyarthrite…),
- Les scolioses,
- Les troubles de la déglutition,
- Les amputations,
- Les troubles musculo-squelettiques (tendinite…),
- Les traumatismes articulaires (entorses, fractures, prothèses…),
- Les cancers du sein (drainage lymphatique manuel),
ce qui fait du masseur-kinésithérapeute un acteur important de la politique de santé.
« Kinésis » : mouvement, « thérapeute » ; soignant, soit le traitement par le mouvement. Un des rôles importants du masseur-kinésithérapeute est donc la rééducation, la réadaptation. Souvent connu par le massage, car il touche, il masse, il a également les capacités techniques pour remettre en état différentes fonctions altérées de l’organisme.
L’exercice est principalement libéral (80%), sur prescription médicale. Le thérapeute reçoit ses patients afin d’établir un diagnostic kinésithérapeutique, d’évaluer la douleur et de mettre en place un plan de traitement adapté au besoin du patient. Depuis le 22/02/2000, le masseur-kinésithérapeute décide du nombre de séances à effectuer et des techniques qu'il souhaite mettre en œuvre. Il devient le Concepteur de la prise en charge du patient. Il n'est plus un «exécutant de techniques» mais devient un Décideur Responsable vis-à-vis du patient (responsabilité civile et professionnelle face aux recours et litiges) et du prescripteur (Médecin).
Ce praticien a également sa place dans des institutions telles que les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraites, les centres de rééducation, des instituts spécialisés dans le handicap, des clubs sportifs ou même dans les instituts de formation.
Par du massage thérapeutique, des mobilisations passives et actives, de la gymnastique, du renforcement musculaire, des étirements, et de nombreuses autres techniques, le kinésithérapeute essaie de rétablir au maximum l’autonomie du patient. Il responsabilise ce dernier sur sa participation active pendant et surtout après le traitement. Il essaie de soulager et de prévenir au maximum une éventuelle rechute et une reprise du travail.
Outre l’aspect thérapeutique, le masseur-kinésithérapeute est également associé à la notion de détente, de bien être et de convivialité. Le patient passe du temps avec son thérapeute (en moyenne 30Mn/séance), le choisit et une relation privilégiée se forme entre eux, le patient se confie, le thérapeute écoute et tente de « réparer ».